Saviez-vous qu’en juin 2024, selon CNBC, certaines marques de véhicules électriques d’occasion ont vu leur prix chuter de plus de 25 % en seulement quelques mois ?
Oui, oui, vous avez bien lu ! Et moi, pendant ce temps-là, je renversais ma tasse de café en voyant des annonces en ligne pour des Tesla à prix (presque) cassés.
Je vous raconte : après avoir écumé tous les sites de petites annonces (et perdu quelques cheveux au passage), j’ai découvert que l’univers des voitures électriques d’occasion est un véritable grand huit. D’un côté, on a des premium brands qui baissent drastiquement leurs tarifs (merci, crise de confiance et modèles plus récents). De l’autre, on voit surgir des opportunités pour ceux qui, comme moi, rêvent de rouler silencieusement tout en se disant « Youpi, j’ai économisé des sous ! ».
Chiffres et Fun Facts
- Selon Car and Driver, près de 30 % des acheteurs d’électriques d’occasion pourraient profiter d’un crédit d’impôt en 2024 (aux États-Unis). Dommage qu’on n’ait pas la même prime en France, parce que j’aurais aimé toucher un petit bonus pour financer mes croissants…
- Statista a révélé que, depuis le début de l’année, la Tesla Model 3 fait partie des best-sellers en France, talonnée par la Dacia Spring et la Renault Zoé. Et dire qu’en 2019, la plupart de mes amis ne jurait que par le diesel !
- CNBC souligne un phénomène de « price crash » chez les marques haut de gamme. Paraît-il que la baisse de valeur rapide vient de la sortie quasi mensuelle de nouveaux modèles avec des autonomies plus élevées. Eh oui, c’est la loi du plus récent.
- D’après Greener Ideal, l’achat d’un véhicule électrique d’occasion permettrait de réduire les émissions de CO₂ de jusqu’à 40 % par rapport à une voiture thermique du même segment. C’est mieux pour la planète, mais aussi pour votre karma personnel (et votre réputation écolo auprès des voisins).
Pourquoi j’aime les électriques d’occasion
Outre le frisson de la bonne affaire, il y a la satisfaction de donner une deuxième vie à un véhicule (et de réduire l’impact environnemental de sa production). Greener Ideal explique que miser sur le marché de l’occasion, c’est rendre la mobilité électrique plus accessible, surtout si on n’est pas prêt à craquer 40 000 € (ou plus) dans une voiture neuve.
Les pièges à éviter
- Vérifier la batterie
Un rapide coup d’œil à l’état de santé n’a jamais tué personne. Moi, j’ai appris à mes dépens qu’un modèle « super bon marché » peut cacher une autonomie en berne. - Consulter l’historique
Comme dirait mon oncle, « Vérifie toujours le kilométrage et le VIN ! » C’est un peu la carte d’identité de votre future compagne de route. - Penser au rechargement
Avant d’acheter un véhicule inconnu au bataillon, renseignez-vous sur la puissance de charge max : 50 kW ? 100 kW ? 150 kW ? Sinon, vous risquez de passer plus de temps à la borne qu’à la maison.
Alors, ai-je craqué pour une électrique d’occasion ? Évidemment, oui ! Je me suis lancé dans l’aventure, armé de statistiques, de bons plans, et je dois dire que ça change la vie. Plus de bruit assourdissant au démarrage, plus d’arrêts constants à la station essence, et surtout, le plaisir de me dire que j’ai fait un petit geste pour la planète (tout en faisant un grand geste pour mon portefeuille).
Bref, si vous hésitez encore, rappelez-vous que, selon Car and Driver, entre les crédits d’impôts, la baisse des prix et la pluralité de modèles d’occasion, c’est peut-être le meilleur moment pour passer à l’électrique, version seconde main. Et puis franchement, la sensation de rouler en silence en se disant « J’ai eu un bon deal », ça n’a pas de prix… ou presque.